• Le vélo et la ville : c'est la lutte cyclableA la Une de Libération ce week-end (2-3 septembre 2017). Avec notamment un article sur les aménagements prévus à Paris.

    Édito :

    Il faut avoir une mauvaise foi en béton pour continuer de prétendre que la ville doit s’adapter à l’automobile. Quelques auteurs sortis du précambrien continuent de plaider en ce sens, surtout préoccupés de mener une louche opération de démolition de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Pollution, accidents, incivilités quotidiennes, nuisance sonore : l’invasion motorisée des villes d’Europe, sans doute inévitable dans les années 50 et 60, quand l’automobile fut un instrument de liberté, a produit tous ses effets. L’expérience est faite : la multiplication des voies rapides, des radiales et autres autoroutes urbaines le long des fleuves débouche… sur une impasse. Il est temps que la conclusion parvienne au cerveau de ces dinosaures : la ville n’est pas faite pour l’automobile. Les politiques «multimodales», qui consistent à diversifier intelligemment et rapidement les offres de transport, individuel ou collectif - parmi lesquelles le vélo mérite une voie royale - doivent être vigoureusement encouragées.

     

    Vient alors l’argument qui tue (moins que l’automobile, fort heureusement) : vous oubliez ceux qui n’ont pas le choix et doivent, de toute manière, se servir d’une voiture ! Nouvelle sensationnelle : ce ne sont pas eux qui sont visés dans les politiques d’aménagement. Non, les bobos, qu’on suppose à l’origine des politiques favorables à la bicyclette, n’ont pas pour but de martyriser les prolos, faux argument social brandi par les croisés du lobby de la bagnole. Mais bien plus de dissuader progressivement ces automobilistes - une majorité - qui prennent leur voiture pour faire moins de deux ou trois kilomètres. Une fois ceux-là convertis à des modes de transport plus rationnels, la circulation redeviendra fluide pour «ceux qui ne peuvent pas faire autrement». Alors, dans les centres urbains, l’urbanité reprendra les droits qu’elle n’aurait jamais dû perdre.

    Laurent Joffrin Photo Cyril Zannettacci

     

     

     

     


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  • C'est le titre d'un article paru aujourd'hui dans la presse locale et consacré à l'enquête de cyclabilité menée du 11 mai au 11 juin par notre association.

    Tarbes et le vélo : peut mieux faire

     

    Le collectif Cyclomotivé-tarbavélo a réalisé une enquête de satisfaction auprès des usagers de la bicyclette. Il reste du chemin à faire, mais à force de pédaler…

    Les membres du collectif Cyclomotivé-tarbavélo, qui milite pour l'usage du vélo dans la ville, ne sont pas amers, même si le résultat de l'enquête qu'ils ont menée sur la «cyclabilité» de la ville de Tarbes n'est pas si positif que ça… «Nous avons mené cette enquête auprès de 225 usagers dont les trois quarts ne font pas partie de notre association», précisent-ils, pour montrer que la méthodologie est sérieuse «et notre objectif premier n'était pas de pointer ce qui ne va pas, mais de faire une évaluation, une base de réflexion». Reste tout de même que sur l'ensemble des questions posées, la moyenne globale ressort à 2,5 points sur 6. Et deux points en particulier reçoivent une mauvaise note, sans surprise : le manque de pistes cyclables et le fait que l'on ne peut pas prendre, à vélo, toutes les rues à double sens. Pour autant, dans le positif, il est noté qu'il est agréable de pédaler dans la ville, que la cohabitation entre piétons et cyclistes se passe bien et que le centre-ville et ses commerces sont facilement accessibles. Bref, tout n'est pas noir. «Au contraire, et beaucoup de nos sondés notent que des efforts ont été faits en faveur du vélo ces derniers temps.» Par exemple les tourne-à-droite cyclistes, plutôt appréciés des cyclistes mais pas toujours compris, notamment par certains automobilistes. «Il faudrait une véritable campagne de communication pour expliquer leur fonctionnement.» C'est d'ailleurs une des priorités qui ressort du questionnaire ouvert, en même temps que l'aménagement de bandes ou de pistes cyclables, et aussi du stationnement pour les vélos en centre-ville, avec des anneaux pour les attacher.

    «Au final, cette enquête n'a pas prétention à détenir la vérité mais à servir de base. Nous l'avons présentée à la mairie de Tarbes et nous souhaitons que ce baromètre soit repris par la ville et qu'une autre enquête, plus exhaustive, soit réalisée par la municipalité. Parce que la solution, ce serait de repenser le schéma global de circulation de la ville, voire de l'agglo, la place relative du vélo et de la voiture, le stationnement. Parce que ce qui ressort aussi de l'enquête, c'est que se déplacer à vélo, c'est écologique, c'est bon pour la santé, c'est économique, et en prime, c'est rapide !» Que des bons points, donc…

    Christian Vignes


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  • Les 20 mai et 17 juin ont eu lieu nos derniers rassemblements manifestifs avant la pause estivale.

    Le 20 mai nous sommes partis vers Laloubère où nous avons fait une halte à la ferme Campagnolle où nous avons pu visiter les installations de fabrication de la farine et du pain.

    Dernières balades avant l'été

     

    Nous avons ensuite fait une pause devant la mairie :

    Dernières balades avant l'été

     

     

    Le 17 juin nous étions une trentaine de participants pour une visite sur les traces des anciens canaux de Tarbes :

    Dernières balades avant l'été

    Par l'allée cavalière du parc Fould à l'Ormeau.

     

    Dernières balades avant l'été

    A l'écoute des explications de Jean-Paul sur le tracé des anciens canaux.

     

    Dernières balades avant l'été

    Aux jardins partagés de la cité Bel air, à la ferme Fould.

     

    Dernières balades avant l'été

    Pour terminer par le traditionnel apéro au marché Brauhauban.

     

     

    Et voilà. Les Cyclomotivés partent en vacances pour deux mois. Nous nous retrouverons le samedi 16 septembre à 10 h devant le marché Brauhauban. La balade sera suivie d'une opération parking day l'après-midi.

     


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  • On nous les promettait depuis quelque temps déjà, 13 panneaux autorisant les cyclistes à tourner à droite à certains feux rouges ont été posés mercredi 24 mai :

    Ils sont arrivés !

    Cyclistes, attention !

    Ce panneau correspond à une flèche orange clignotante (d'où sa couleur). Il vous autorise à tourner à droite au feu rouge, il ne vous donne pas la priorité.

     

    Et maintenant, on envisage la pose d'autres panneaux encore ? Si vous repérez des carrefours où il vous semble qu'on pourrait en installer, n'hésitez pas à nous les signaler. Nous transmettrons à qui de droit.

    La presse en parle aussi :

    Le tourne-à-droite pour la sécurité des cyclistes

    Ils sont arrivés !

    Dans sa volonté d'améliorer les conditions de circulation, le maire de Tarbes, Gérard Trémège, a annoncé la mise en place de treize panneaux (1) indiquant le tourne-à-droite en faveur des cyclistes. Ceux-ci pourront ainsi s'affranchir de certains feux rouges.

    Cette idée novatrice était un souhait émis depuis plusieurs mois par le collectif Cyclomotivé-tarbavélo et Agnès de Tienda. La présidente du collectif a estimé que la présence de ces panneaux était «une avancée certaine pour les cyclistes mais aussi les automobilistes. C'est une excellente nouvelle qui montre également que la ville de Tarbes évolue dans le bon sens, même si de nombreux détails doivent être encore améliorés».

    Cette signalisation permet aux vélos de s'engager vers la voie de droite lorsque le feu est rouge, à condition bien sûr de céder le passage aux autres usagers circulant sur la route. Ce dispositif va ainsi accroître la sécurité de ces cyclistes, souvent chahutés en ville. Une bonne idée, donc, qui pourrait leur garantir davantage de confort. Les conducteurs seront eux aussi gagnants car le trafic sera moins important. Une bonne solution pour tout le monde, en définitive, à condition que chacun y mette du sien afin de cohabiter dans une harmonie parfaite, ce qui n'est malheureusement pas tout le temps le cas…


    Les carrefours concernés

    Avenue d'Azereix (sens est-ouest et ouest-est), vers le boulevard Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny ; boulevard Briand, vers la rue H.-Duparc ; rue du Corps-Franc-Pommiès, vers la rue des Cultivateurs ; rue Foch, vers la rue F.-Mousis ; avenue des Forges, vers l'avenue des Tilleuls ; rue A.-Fourcade, vers la rue E.-Ténot ; cours Gambetta, vers la rue Foch ; rue Larrey, vers le cours Gambetta ; rue J.-Lasserre, vers la rue G.-Lassalle ; avenue de la Marne, vers la rue du Portail-d'Avant ; rue Massey, vers la rue L.-Dalloz ; promenade du Pradeau, vers la rue des Pyrénées ; rue Rostand, vers la rue du 4-Septembre.

    Lucas Dupont


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  • Deux articles cette semaine sur l'association :

    Dans la Nouvelle République des Pyrénées le 18 mai :

     

    Agnès de Tienda : «Demi-journée sans voiture»

    On parle de nous dans la presse

    Les Cyclomotivés Tarbavélo ont tenu leur assemblée générale statutaire. L'occasion de faire un petit tour d'horizon avec la présidente, aisément identifiable : Agnès de Tienda arbore une bicyclette à chaque lobe d'oreille.

    A-t-il été à nouveau question des «tourner à droite» ?

    C'est une des choses soulevées. On sait que les panneaux existent, mais on ne sait toujours pas quand ils seront en place. Pour M. le maire que nous avons encore croisé au Forum des associations, ce ne semblait pas une priorité. Pourtant, le fait de laisser les cyclistes tourner à droite à certains feux rouges fluidifierait la circulation.

    Un autre point abordé ?

    Le fait que le nombre d'adhérents est en hausse (plus de 100), ce qui ne peut que nous réjouir puisque cela témoigne du fait que de plus en plus de gens sont prêts à user de temps et d'énergie pour la cause du vélo. Et cela permet de monter de petites commissions, dans la mesure où le conseil d'administration ne peut pas tout faire.

    Des projets pour l'année à venir ?

    À l'automne et au début de l'hiver prochain, nous réitérerons l'opération «Cyclistes brillez», notamment auprès des scolaires et des étudiants. C'est très important de les sensibiliser au fait d'être visible quand les journées «raccourcissent». Pour cette opération, nous avons d'excellents contacts avec la police municipale à vélo et nous savons pouvoir compter sur le soutien de la Sécurité routière. Mais avant cela, nous allons remettre un questionnaire sur la «cyclabilité» à tous les candidats aux législatives des Hautes-Pyrénées.

    Une revendication ?

    Notre rêve est que soit instituée à Tarbes au moins une demi-journée sans voiture. Pour ce faire, nous faisons du porte-à-porte auprès des commerçants qui, eux-mêmes, nous disent qu'ils ont davantage de clients quand la circulation est restreinte, comme c'est le cas pendant la braderie. Et de notre côté, nous avons une étude qui démontre qu'un cycliste fait des achats plus souvent qu'un automobiliste dans les commerces de centre-ville.

     

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