Ce sont des mathématiques : sur une piste cyclable de 2,3 mètres de large, séparée de la rue, vous déplacez 5 900 personnes par heure ; en voiture, 1 300 personnes – quand le trafic est fluide. Il suffit de compter. A Copenhague, les gens qui prennent leur vélo tous les jours épargnent 233 millions d’euros au budget annuel de la santé. Nous avons investi 1 milliard de couronnes [134 millions d’euros] ces dix dernières années. Ils sont déjà remboursés.
Peut-on imaginer un futur sans voiture ?
Dans les années 1920 et 1930, les transports urbains étaient intermodaux. Le futur, c’est de déplacer le plus de gens possible dans la ville. Je ne pense pas que ce soit réaliste de penser qu’on fera sans voiture, même si 51 % des biens peuvent être transportés par triporteur. On parle de « smart cities ». La ville intelligente, c’est une ville qui planifie ses transports comme on le faisait dans les années 1910.